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Il existe de nombreuses façons d'enrichir la terre de votre jardin et de la fertiliser grâce à des engrais que vous trouverez dans le commerce et/ou que vous réaliserez vous-même...
Il s'agit d'un produit permettant de modifier les qualités physiques du sol sans jouer un rôle fertilisant.
L'argile et le sable sont des amendements employés à dose massive (au moins 10 litres par mètre carré).
Le premier donne de la consistance aux terres trop sableuses, le second allège les sols trop argileux.
Toutefois, on utilise principalement des amendements calcaires et des amendements organiques.
Les amendements calcaires neutralisent l'acidité du sol. Celle-ci est indiquée par le pH, mesuré en laboratoire ou à l'aide de testes colorimétriques simples.
Un pH égal à 7 indique un sol neutre, favorable à la plupart des plantes cultivées ; un pH inférieur à ce nombre indique un sol acide ; un pH supérieur correspond à un sol calcaire, auquel ces amendements sont inutiles (Voir Sol).
Les amendements calcaires améliorent aussi la structure des terres argileuses ; ils les rendent plus perméables et plus faciles à travailler. Enfin, ils apportent du calcium, qui est aussi un élément fertilisant nécessaire à la nutrition des plantes.
Les deux amendements calcaires les plus usuels sont la chaux et le carbonate de chaux, ou calcaire broyé : ce dernier est le plus facile à employer. Ces produits s'appliquent de préférence en automne et en hiver. En application d'entretien, 50 g de carbonate de chaux par mètre carré tous es trois ans sont suffisants.
Pour corriger un sol acide, il faut employer des doses plus fortes, sans dépasser 300 g par mètre carré et par an, jusqu'à l'obtention de la neutralité. Certains amendements calcaires, appelés amendements calcomagnésiens, apportent un autre élément fertilisant : le magnésium. Leur emploi est donc recommandé dans les sols appauvris en magnésium.
Les amendements organiques sont des matières d'origine végétale susceptibles de se transformer en humus sous l'action des micro-organismes du sol ; leur emploi est indispensable pour maintenir la fertilité.
Les amendements organiques améliorent tous les sols en agissant favorablement sur leur structure. Ils facilitent aussi la rétention de l'eau et des engrais, accroissent l'activité microsociologique du sol, constituent enfin une réserve d'éléments fertilisants, principalement d'azote et d'oligo-éléments.
Il convient d'apporter chaque année, ou au moins tous les deux ou trois ans, des amendements organiques en quantité suffisante pour remplacer la fraction de l'humus du sol qui s'est détruite en se minéralisant. Ces quantités représentent des apports annuels d'amendements allant de 0,5 à 10 kg par mètre carré selon la nature du sol et la richesse en matière organique des produits employés.
Dans les régions côtières où elles sont disponibles, les algues constituent un bon amendement organique. Elles se décomposent rapidement dans le sol, sont riches en azote, en potasse et en oligo-éléments.
Il est nécessaire de les laisser séjourner à l'air libre avant de les employer, afin que la pluie entraîne la plus grande partie du sel dont elles sont imprégnées.
Les algues s'utilisent à raison de 4 à 5 kg par mètre carré. Il existe dans le commerce des algues déshydratées en poudre, utilisables à dose plus faible (environ 400 par mètre carré) mais ces produits sont chers et souvent insuffisamment dessalés.
Il est obtenu au jardin même, par fermentation de tous les déchets végétaux disponibles : coupes de gazon, paille, feuilles mortes, fleurs fanées, débris et épluchures de légumes. Il faut toutefois en éliminer les mauvaises herbes portant des graines, les plantes malades, les brindilles ligneuses.
Le compost constitue une source d'humus excellente et gratuite. Pour obtenir un bon compost, il convient tout d'abord de déterminer son emplacement dans le coin du jardin le plus éloigné de l'habitation et d'en masquer la vue par une haie ou par des arbustes.
Directement sur le sol, ou dans un silo à compost, entasser les déchets par couches de 20 à 30 cm d'épaisseur environ ; tasser modérément, le tas devant rester aéré ; arroser abondamment de manière à bien humidifier les déchets et épandre successivement sur chaque couche quelques kilos de vieux compost, de fumier ou de bonne terre de jardin riche en humus, afin d'apporter une souche de bactéries et du sulfate d'ammoniaque - 10 kg par mètre cube - ou un activateur pour compost, destiné à fournir l'azote indispensable au développement de ces bactéries.
Arroser de nouveau. Épandre enfin une mince couche de terre franche, ou même de terre légèrement calcaire, enfin d'empêcher le composte de s'acidifier. Après quelques semaines, recouper et brasser le tas une ou deux fois, pour l'aérer, et mélanger les parties déjà bien décomposées avec celles qui le sont moins.
Arroser s'il a tendance à sécher. Après deux mois en été, trois à quatre mois en hiver, on obtient un bon compost utilisable exactement comme du fumier en le répandant sur le sol et, à l'aide d'une bêche, en l'enfouissant.
Si le compost se décompose cinq ou six mois de plus, on obtient du terreau aux multiples emplois : couverture des semis, rempotage des plantes cultivées en pots, rehaussage des plantes vivaces, des plantes de rocaille, des gazons, etc.
Ce modèle attrayant par sa forme et sa couleur vous permettra d'obtenir un excellent compost à partir des résidus domestiques (fruits,légumes) ou d'origine végétale. La chaleur du soleil et les ouvertures pour la ventilation garantissent une transformation rapide en compost
C'est un excellent amendement organique et le plus anciennement employé. Il est constitué par les excréments d'animaux, principalement de bovins, mélangés à de la paille ou à toute autre litière.
Une tonne de fumier de ferme renferme environ 4 kg d'azote, 2,5 kg d'acide phosphorique et 5 kg de potasse. C'est donc un engrais en même temps qu'un amendement. Il libère lentement ces éléments fertilisants pendant plus de trois ans après son enfouissement.
Dans les jardins, il est préférable d'utiliser du fumier partiellement décomposé : on l'épand sur le sol, à la dose de 4 à 10 kg par mètre carré, puis on l'enfouit lors du bêchage. La meilleure saison pour épandre le fumier est l'automne. Il existe plusieurs sortes de fumier ; ceux du cheval et du mouton sont les plus recherchés.
Le fumier de volaille est cinq fois plus riche que le fumier de ferme, particulièrement en azote et en acide phosphorique. Contenant peu de matière végétale et ne pouvant pas être utilisé à dose élevée en raison de sa richesse, il est considéré comme un engrais organique et non comme un amendement.
Le fumier devient rare hors des régions d'élevage. On trouve cependant dans le commerce des fumiers déshydratés ; ils sont chers mais s'utilisent à des doses environ dix fois plus faibles.
On l'obtient par décomposition des feuilles mortes mises en tas en automne. Après un ou deux ans, ces feuilles décomposées constituent un excellent terreau qui est le meilleur des amendements organiques. Faire un apport de 2 kg environ par mètre carré. Ne jamais brûler les feuilles mortes.
On trouve dans le commerce de nombreux amendements organiques, compost fabriqué industriellement et souvent enrichi en éléments fertilisants. Vendus en sacs, ces produits, plus ou moins pulvérulents, concentrés, propres, de qualité constante, sont faciles à stocker et à employer. Ce sont de bons amendements qui remplacent avantageusement le fumier dans les petits jardins ; ils s'utilisent à des doses allant de 0,5 à 1 kg par mètre carré. Ces produits sont vendus sous les noms normalisés d'amendement végétal fermenté, de compost végétal, de compost d'écorces de bois ou de compost de tourbe.
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Source dutempsaujardin.com 2009
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